Je vois les poulets comme une image triste et sans vie. Dans mes dessins, leurs corps changent et deviennent plus abstraits, ils sont robustes mais transparents, leurs têtes entremêlées. Le groupe de poulets devient une métaphore des relations humaines, un microcosme de l’être humain, il en est une satire.

 

Les animaux se serrent les uns aux autres pour avoir de la chaleur et de la sécurité, ils dissimulent leurs têtes comme parfois le font les hommes. C’est une parabole de la politique de l’autruche, entre inaction et impuissance. 

Dans mon dessin l’ordre et le chaos ne font qu’un, les lignes s’entrelacent continuellement. Je participe à la construction de ce réseau car je suis enfermée dedans.